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LES ÉTUDIANTS ONT DES DIFFICULTÉS POUR SE LOGER À RENNES

À Rennes, 19 % de la population, soit 70 000 personnes environ, sont des étudiants. La demande de location augmente et il devient particulièrement difficile pour eux de louer un appartement à Rennes.

LES ÉTUDIANTS ONT BEAUCOUP DE DIFFICULTÉS À TROUVER UN LOGEMENT

À peine les résultats de Parcoursup sont connus en juin que la course au logement commence. Elle peut durer jusqu’à mi-septembre pour les étudiants qui ont fait le choix d’étudier à Rennes.

Cette période de l’année est intense pour les agences immobilières qui proposent des locations. En effet, elles peuvent recevoir plus de 200 appels téléphoniques par jour alors qu’une seule demande sur 50 aboutit à une location étudiante.

Pour les étudiants, trouver un logement est un véritable défi car la demande étudiante est largement supérieure au nombre de logements disponibles. De plus, ceux qui sont en place ne donnent plus leur préavis et louent toute l’année de peur de ne pas retrouver de location pour l’année suivante. Le marché est bloqué.

Beaucoup d’étudiants en licence se rabattent sur la colocation, mais même dans ce cas les places sont chères. Et il faut être très réactif quand une place se libère.

En outre, les bailleurs ne veulent pas de vacance locative pendant les trois mois d’été et les étudiants qui souhaitent entrer dans les lieux en septembre sont obligés de louer dès juin. Le choix est donc simple pour les candidats locataires, soit :

  • Ils acceptent de payer le loyer pendant les mois d’été sans occuper le logement,
  • Ils continuent de chercher un propriétaire plus conciliant au risque de ne pas trouver de location pour la rentrée.

Les propriétaires sont de plus souvent réticents à la création d’une colocation et de nombreux étudiants trouvent un logement après le début des cours.

Par ailleurs, tous les logements ne se valent pas, certains sont trop éloignés ou hors budget voire parfois insalubres.

LES RÉSIDENCES SONT PLEINES FIN MAI

Le scenario se répète avec les résidences étudiantes privées qui fleurissent un peu partout dans la ville qui en accueille environ quinze aujourd’hui. À peine sorties de terre, elles sont immédiatement saturées par une demande pléthorique.

Chaque année, la moitié des appartements sont reloués entre mars et mai et tous les logements le sont fin mai. À partir de ce moment, les listes d’attente s’allongent, pouvant atteindre jusqu’à 30 % de la capacité des résidences.

Pour tenter de trouver des solutions à ce problème croissant, le Conseil de développement de la métropole de Rennes a diligenté une enquête en mai afin d’analyser l’offre de logements en vue de la création du programme local de l’habitat 2023-2028. Tous les acteurs concernés attendent avec impatience les solutions qui ne manqueront pas d’être proposées et mises en œuvre.

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